jeudi 28 avril 2011

Survie et bushcraft.

J'ai eu l'occasion de tester plus en avant mon matériel ces derniers jours dans des conditions assez variées : pluie, orage, chaleur et froid. Le tout au pied des Pyrénées. Quoi de mieux pour éprouver les limites du matériel ?


L'abri : dans un premier temps, j'ai installé une plasch palatka ( Merci Ivan pour l'initiation, un bonheur) qui est un abri simple à mettre en place, qui sert de poncho, de couverture et d'abri, voir même de sac en se débrouillant bien !

Bien entendu, mon tarp Elite avait sa place. Il a un peu souffert de mon optimisme en terme de feu, mais je ne vais pas me plaindre pour deux trois petits trous, facilement réparables.

Au niveau du couchage, j'ai opté pour deux nattes de sol, deux peaux de moutons et une couverture laine. La capacité isolante des peaux de mouton et le confort de celles-ci m'ont vraiment impressionné. J'aurais largement pu augmenter mon confort en isolant avec des branches de pins augmentant ainsi le moelleux de ma couchette. J'ai eu aussi l'occasion de tester un sac de couchage ultra light accompagné d'un sac à viande en soie, et je dois dire que pour une configuration légère, c'est top, alors si on y adjoint un sur-sac Goretex, on peut vraiment trouver un excellent compromis poids/encombrement/chaleur.
Première victime : mon sac à dos, enfin mes deux sacs à dos : un Millet Expert 27 que j'ai depuis plusieurs années et qui ne m'a jamais fait défaut tant par son confort que sa modularité.

Le second est un sac montagne par Quechua. Franchement pas pratique pour deux sous, le seul point positif étant son étroitesse qui est un avantage en progression rapide à travers la forêt, sa faible largeur ne dépassant pas les épaules, on ne s'accroche pas facilement aux ronces, arbustes etc....Il est resté au camp le temps du séjour, l'Expert 27 étant bien plus opérationnel surtout couplé avec mes deux gourdes et mon sac d'urgence.

La sacoche d'urgence, elle ne me quitte jamais quand je suis dans la verte. Et pour cause, elle contient tous les basiques qui me permettent de faire face à un grand nombre de situation ( urgence / survie / vie et bushcraft.). De 7h00 du matin jusqu'au coucher, je la porte sans  même y penser. Je ne pars jamais sans elle. A venir une version moins kaki et plus bushcraft / roots.

Le couteau ! Le sempiternel couteau, le truc dont tout le monde parle trop, alors je vais faire court : un simple mora et un couteau d'office capable de désosser facilement. Point barre. J'ai pu faire tout ce que j'avais à faire, à savoir bâtonner, couper, écorcer, marquer, bricoler et même retirer les échardes de Douglas...

La hache : je n'en avais pas de personnelle, mais j'ai eu l'occasion de tester deux modèles de chez  Wetterlings. Agréables en tout point, une très bonne prise en main et une grande polyvalence. J'ai vraiment découvert une utilisation nouvelle de la hache tant j'ai pu faire de choses variées avec, tel que : écorcage de logs de Douglas, débit d'un mouton, entaille pour fuste/isba ( travail à finir...) et même fendre un tronc de pin de plus de 2m sur toute la longueur....Un indispensable !

Les chaussures : une seule chose à dire, je ne jure que par Chiruca et encore une fois elles ont été impériales d'efficacité ! Des heures sous la flotte, la boue, la chaleur, sur route, en forêt, sur des pentes raides, immergées dans une rivière. Tous les pieds chirucas sont restés au sec, je n'en changerai pour rien au monde tant elles me bluffent chaque jour alors que je les pourris dès que je peux ! Un must have !


Concernant la cuisine, j'avais opté pour un ensemble aluminium comprenant une assiette/couvercle et un plat tout en un. C'est un bon produit pour commencer, simple et efficace à partir du moment ou l'on soigne le lavage de celui-ci. Parfait pour utiliser des plats types lyophilisés, il montre vite ses limites quand il s'agit de cuisson de pains, blinis et autres chapatis...donc à réserver pour les séjours courts.

Les couverts : une simple cuillère en bois que j'avais taillé moi-même et qui est l'objet d'un précédent article. Il me faudra affiner celle-ci pour la rendre plus confortable.Ce qui est sympa, c'est qu'elle flotte, c'est donc idéal quand on se fait surprendre par la rivière !




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